En 1426, Amédée VIII en confie le service aux religieux de Ripaille et, en 1431, il achète des biens contigus à la forteresse de Thonon et en fait une rue, aujourd'hui disparue (rue Saint-Bon), qui touche la chapelle et se dirige vers l'actuelle rue Chante-Coq.
L'ancien cimetière de la ville a été utilisé dès cette date et jusqu'au début du XXe siècle, avant qu'il ne soit transféré au lieu-dit Champagne. Une inscription gravée au-dessus de la porte de la chapelle le rappelle : " Ô vous qui par ici passez, priez Dieu pour les trépassés ".
Partiellement détruite par l'envahisseur Bernois en 1589, la chapelle reste abandonnée jusqu'en 1615, avant d'être relevée par le Révérend Pierre Bouverat, prêtre de la Sainte-Maison. Le 9 juillet 1617, François de Sales, évêque de Genève, la consacre sous le vocable de l'Assomption de Marie.
Non loin de la chapelle, le mur de soutènement du square porte une plaque émaillée évoquant la résurrection d'un enfant mort sans baptême, fils d'une calviniste, premier miracle réalisé par Saint-François de Sales au cours de sa mission en Chablais.
La chapelle Saint-Bon perd son clocher lors de la période révolutionnaire, rasé par le conventionnel Albitte en 1794.
- Site et monument historique
Chapelle Saint-Bon
À propos
Accueil
Ouverture
Toute l'année, tous les jours. Visible uniquement de l'extérieur.
Labels et Classements
Services
- Non visitable
Contacts
Accès
Information mise à jour le 10/11/2022 par Office de Tourisme de Thonon-les-Bains