Cette chapelle est commandée à Blavignac par l’abbé Fleury pour le compte d’Emilie Guers. Cette chapelle est passée de Carouge à Etrembières du fait que celle-ci était devenue trop petite ainsi que la montée en puissance du « Kulturkampf » (combat des cultures) en Suisse et qui pousse petit à petit les catholiques à se faire expulser de Genève. La congrégation catholique des fidèles compagnes de Jésus se retrouve donc expulsée de Genève. En étant expulsées elles se retrouvent dans un domaine qu’elles avaient acquis dans les années 1840, le domaine de Bois Salève à Etrembières. Cependant dans ce domaine il n’existait pas de chapelle pour les offices, l’idée est donc venue de rapatrier celle de Carouge et une procession ramènera le clocher le 2 août 1840.
La chapelle tombe dans l’abandon en 1905 avec la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cependant le domaine de Bois-Salève et le château de Symond servent de lieu d’accueil pour les réfugiés et les blessés de guerre et vont entrer dans le cœur des Néo-zélandais (d’où le nom de la rue actuelle), les dons afflueront de l’île pour faire vivre le domaine.
Le domaine et la chapelle deviendront ensuite propriété de la SNCF, pendant la Seconde Guerre mondiale les lieux abriteront des enfants juifs et lors de son arrestation, le 31 mai 1944, Marianne Cohn voulait faire croire que, elle et son groupe d’enfants, se rendaient à la colonie de Bois-Salève au Pas de l’échelle. C’est dans les années 1980 que les lieux sont de nouveau laissés à l’abandon et qu’ils seront squatté
La chapelle de Marie est aujourd’hui en passe d’être rénovée, des associations se battent pour remettre en place le clocher, les vitraux et pour que celle-ci devienne un lieu d’exposition.
- Site et monument historique
Chapelle de Marie
À propos
Tarifs
Gratuit.
Accueil
Ouverture
Toute l'année, tous les jours.
Contacts
Accès
Information mise à jour le 09/08/2022 par Office de Tourisme des Monts du Genevois