Cette figure féminine, recouverte d'écailles de cuivre, est assise sur son socle en direction du Salève, et porte un regard pensif sur le monde qui l'entoure. Michel Ventrone y propose une Andromède loin de ses représentations classiques qui la dépeignent en idéal du corps féminin attendant son sauveur. Nommée comme la princesse de la mythologie grecque condamnée à être exposée nue aux assauts d'un monstre marin, elle est ici groupée, en introspection, sans pathos, pensant déjà à la suite. Elle se veut résolument moderne, en échos au projet du Perrier : tourné vers l'avenir. Restaurée en 2007 et 2019, son cuivre verdissant a retrouvé son éclat flamboyant initial.
- Site et monument historique